Afin de sanctionner les automobilistes qui ne respectent pas les règles de conduite et de sécurité routière, la France ne cesse de multiplier les moyens pour les détecter. Il ne faudrait pas oublier que l’excès de vitesse est responsable de plusieurs accidents de route, et dans certaines situations, il les aggrave. Pour lutter contre cette infraction, découvrons ensemble le nouveau radar Parifex Nano.
Le radar Parifex Nano
Homologué en France et développé par la firme Parifex, le nouveau radar Parifex Nano est capable de verbaliser les excès de vitesse, mais aussi d’autres infractions : non-respect des distances de sécurité, circulation à contresens, le franchissement de la bande blanche, le non-respect du panneau-stop… Selon cet avocat excès de vitesse Marseille, c’est un radar automatique intégrant la technologie LiDAR 3D, une technologie que l’on trouve sur les aspirateurs robots, les smartphones, les voitures autonomes… Concrètement, il contrôle la vitesse des véhicules grâce à des lasers à balayage modélisant l’espace en trois dimensions. Grâce à son capteur, il est possible de repérer la trajection des véhicules sur près de 100 mètres. Ainsi, le Parifex Nano est capable d’identifier le type de véhicules et de les flasher à différentes vitesses. Toutefois, à l’heure actuelle, il ne peut être posé que dans des radars fixes face pour mesurer la vitesse des véhicules qui passent.
Les autres nouveaux radars pour verbaliser les excès de vitesse
À part le Parifex Nano, d’autres dispositifs seront installés pour contrôler la vitesse des véhicules. Afin de rendre la détection des radars difficile, la France a déjà déployé sur les routes des panneaux de signalisation avec radar. Il y a 6300 panneaux éparpillés sur le territoire, et en ce moment, un appel d’offres est lancé pour ajouter 5340 nouveaux panneaux. Ce nombre pourrait arriver jusqu’à 25000. En outre, il y a encore les radars tourelles ou discriminants qui sont capables de détecter la vitesse dans les deux sens. Ils ont une portée de 100 mètres. Il y a déjà 1400 unités éparpillées dans tout l’Hexagone, le but est de remplacer 75 % des cabines rapides jonchant les routes. Notons aussi les voitures privées dotées d’un radar dernière génération, d’ici la fin de l’année 2022, 400 véhicules seront déployés. Pour lutter contre l’excès de vitesse, l’État va installer dans certaines villes françaises des capteurs sonores.
La marge technique
Si on est contrôlé pour un excès de vitesse par un radar, la contravention indique la vitesse relevée et la vitesse retenue. Pour explication, suivant le radar, il y a une marge technique. Pour les radars fixes, elle est de 5 km/h jusqu’à 100 km/h avant de passer à 5 %. Par exemple, si on roule sur une route limitée à 50 km/h, on ne reçoit un PV que si on a roulé à une vitesse réelle d’au moins 56 km/h. Sur une autoroute limitée à 130 km/h avec une marge de 5 %, on ne sera verbalisé que pour un excès de vitesse de plus de 137 km/h. Toutefois, la marge technique est plus élevée pour les véhicules verbalisés par un radar mobile embarqué. C’est à 10 km/h jusqu’à 100 km/h avant de passer au-delà à 100 %. Donc, on est en infraction dès 61 km/h sur une route avec une vitesse maximale de 50 km/h et dès 144 km/h sur une route limitée à 130 km/h.